J’y pense car c’est enfin le printemps et je me réjouis vraiment, certainement tout comme vous, de voir fondre la neige, reverdir les paysages, s’allonger les journées !

Il est très facile d’appliquer santosha lorsque tout va dans le sens de ce que l’on souhaite… On trouve cela naturel, tout semble « couler de source ». Mais lorsque nos projections personnelles se heurtent à une réalité différente de ce que l’on souhaite, que se passe-t-il ? Frustration, colère, doutes, dépression pointent leur nez !

En tant que professeur de yin yoga, passionnée d’énergétique chinoise, nous savons que le printemps est la saison liée à l’organe du foie et celui-ci est en relation avec l’émotion de la colère. Ainsi, à chaque fois que l’énergie du foie est entravée dans sa libre circulation, cela provoque des sentiments (exprimés ou refoulés) de colère et de frustration.
Le foie, en énergétique chinoise, contrôle les muscles et les tendons, mais aussi les larmes. D’ailleurs, le fait de pleurer aide à évacuer la surpression du foie et pratiquer un sport qui sollicite beaucoup la contraction musculaire aide également à dissiper la stagnation de l’énergie de cet organe.

Nous, les yogis, comment faisons-nous pour respecter le principe de santosha ?
Il est bien difficile d’éprouver le contentement lorsque l’on perd un être cher, lorsque l’on est hospitalisé ou que l’un de nos proches est gravement malade. Au-delà du contentement, santosha nous invite à ne pas juger la situation. Il s’agit de trouver un espace de calme en soi, d’y demeurer jusqu’à ce que la tempête passe et de se concentrer sur les actes importants à réaliser.

Plus généralement, santosha nous invite à modérer nos attentes par rapport à ce que l’on souhaite, faire de son mieux mais se détacher un peu du fruit des résultats est le plus souvent possible. Placer un sourire sur ses lèvres, cela change parfois radicalement une situation.

Très belle journée, Namaste.