Envie de déstresser, de se muscler, de travailler sa souplesse ? Energie positive garantie.

Le hasard – ou n’est-ce pas plutôt le destin ? – fait parfois bien les choses. Après des études en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre, à Paris, Stéphanie Aulestia travaille comme iconographe dans une maison d’édition spécialisée dans les beaux livres. Elle mène des recherches sur la médecine traditionnelle chinoise et ses ramifications afin de trouver des illustrations. C’est le début d’un cheminement personnel lié à l’approche du corps humain en Asie et qui aboutit, d’abord, au shiatsu. « Il y a peut-être une hérédité », dit-elle en riant. « Mon grand-père, dans les années 30, s’intéressait déjà à ces sujets alors qu’ils n’étaient pas à la mode. C’était un homme d’affaires, installé au Maroc. Il était végétarien et pratiquait le yoga. »

Passionnée, Stéphanie Aulestia se forme d’abord au shiatsu avec le maître japonais Yuichi Kawada, puis, au cours des années, apprend l’acupuncture, le massage assis, le massage traditionnel thaïlandais et la réflexologie plantaire en Thaïlande, et approfondit sa pratique du yoga, à Québec notamment. « J’aime l’idée de prendre la personne dans sa globalité », explique-t-elle. C’est dans cette philosophie qu’elle a développé un enseignement personnel qui, s’il s’appuie rigoureusement sur la technique du hatha yoga, applique les principes de l’acupuncture et les saisons de la médecine chinoise. L’été, par exemple, étant la saison du cœur, le travail se concentrera sur les mouvements permettant d’ouvrir la poitrine. A l’automne, par contre, le travail portera davantage sur le ventre et les abdominaux.

L’enseignement de Stéphanie Aulestia n’a rien de la rigueur académique. Au contraire, il repose sur une philosophie de la joie de vivre et du plaisir. « Je préfère voir le beau et essayer de trouver le positif de chaque chose. Se dire que l’on n’est rien est peut-être vrai, mais cela n’aide pas beaucoup au quotidien. »

Les cours ne reposent pas sur la performance : « La honte n’est pas de ne pas arriver à faire une posture, mais de forcer son corps. Chacun progresse à son rythme, mais il y a toujours des résultats. » Et beaucoup de plaisir !